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Cadre de vie 

Osons affirmer le cadre de vie comme fondement primordial et travailler au maintien de l’équilibre entre développement et sauvegarde ! 

Osons une commune plus propre, plus verte et moins énergivore ! 

Notre cadre de vie fait face à des enjeux importants. Entre la modernité qui galope et un environnement qu’il faut préserver, il est indispensable de trouver un juste milieu, guidé par la cohérence, la cohésion et le bon sens.

Toutes nos propositions visent à la construction d’un cadre de vie de qualité, favorable à la cohésion sociale.

« Osons ! » décline le cadre de vie en quatre thématiques distinctes. Cependant, l’ensemble se doit d’être

intrinsèquement lié et interactif pour pouvoir atteindre les objectifs fixés.

 

 

1. Urbanisme et Aménagement du territoire

 

Il est essentiel, quand il est question d’aménagement du territoire, de respecter des principes de base : assurer une maîtrise du développement de l’habitat, densifier de manière raisonnée en privilégiant la réutilisation du bâti et sa modernisation, encourager la mixité des fonctions et des types d’habitat tout en préservant la cohérence, l’âme et l’histoire d’un quartier ou d’un village, renforcer l’attrait des espaces publics centraux des villes, villages et quartiers, notamment en y favorisant l’activité commerciale de proximité (cfr. Thème 2) et en valorisant le patrimoine local et les paysages.

 

Ce que nous proposons :

 

  • Adopter un Guide Communal d’urbanisme qui tient compte des spécificités des territoires sur lesquels il porte ;

  • Créer une Commission Locale du Développement Durable et Rural (CLDDR), afin de développer la participation citoyenne, la protection de la ruralité et l’amélioration du cadre de vie, en s’intégrant dans un Plan de développement rural ;

  • Manifester une volonté de préservation des habitants et des éléments de l’environnement face aux différentes sources de pollution, qu’elles soient de l’air, de l’eau, sonores, odorantes ou lumineuses ou en rapport à la terre ;

  • Etablir des passerelles et de la cohérence entre les différents plans d’aménagements : mobilité, développement durable et développement rural.

 

2. Mobilité

 

Le plan Communal de Mobilité est le support de travail et la projection de réalisation pour une mandature. Pour « Osons ! », cela doit aller bien au-delà.

 

La vision de réalisation se doit de se doter d’une organisation et d’une coordination de tous les aspects de

la mobilité et des enjeux de notre époque tout en maintenant un choix et un équilibre cohérent.

 

Cela passe par des actions de désengorgements du trafic, une meilleure coordination de l’offre des transports en commun, la réhabilitation de sentiers, le maillage de la « mobilité douce » adéquat et réfléchi selon les besoins des usagers mais aussi en maintenant le cadre de vie.

 

Ce que nous proposons :

 

  • Créer une plateforme de centralisation et d’informations tant sur les services et infrastructures de tout type de mobilité déjà existantes sur le territoire ainsi que les aménagements futurs, en tenant compte des aspects liés à la sécurité routière ;

  • Veiller à ce que tous les types de voiries (sentiers, pistes cyclables, routes) soient correctement entretenus ;

  • Rétablir une cohérence et une continuité dans le maillage de la mobilité douce en privilégiant les axes plébiscités de liaison de l’entité afin de fluidifier et faciliter les déplacements prioritaires de nos vies ;

  • Développer davantage la possibilité de covoiturage en centralisant les demandes afin de

       répondre au mieux à une mobilité alternative et d’élargir le panel d’utilisateurs ;

  • Equiper davantage les arrêts de bus : sièges, abri, poubelles de tri, etc. afin d’améliorer le

       confort des usagers du TEC.

 

 

3. Logement

 

Nos habitats sont l’un des enjeux dans notre paysage Saint-Ghislainois. Le logement est un droit fondamental mais est surtout un socle: le point de départ de la construction de nos vies.

Nos habitats nous permettent de nous ressourcer, de partager et de créer nos idéaux de vie. Lorsque nos logements ne remplissent plus cette fonction, ce sont tous les autres aspects qui sont impactés. Notre épanouissement s’en voit être touché de plein fouet.

L’action locale doit pouvoir se concentrer à Saint-Ghislain sur quelques priorités : améliorer la politique du logement social pour la rendre plus responsable, faciliter l’accès au logement des jeunes ménages et familles, encourager et soutenir l’utilisation et la réaffectation du bâti inoccupé, l’amélioration des logements, le développement d’une offre d’habitations « adaptables/adaptées ».

 

Ce que nous proposons :

 

  • Créer un guichet du logement centralisant l’ensemble des informations sur l’habitat ;

  • Dynamiser la cellule de gestion des primes au logement et de conseil en énergie ;

  • Promouvoir et développer d’avantage la possibilité de l’habitat léger ;

 

  • Elaborer une cellule d’accompagnement du Sans Domicile Fixe ainsi qu’un Centre d’accueil

        pluridisciplinaire jour/nuit ;

  • Elaborer un plan d’actions par rapport à des immeubles ou logements privés ou publics

       inoccupés sur l’entité ;

  • Promouvoir la charte du bien-vivre ensemble et évaluer les actions concrètes en lien avec celle-ci ;

  • Etablir plus de transparence, de communication et de synergie au sein de l’Agence Immobilière Sociale ;

  • Remettre l’Humain au centre des débats et des décisions au sein de la Société de Logement Saint-Ghislainoise ;

  • Accompagner le locataire social et intensifier le contrôle de sa gestion du logement en personne prudente et responsable ;

  • Mieux accompagner les citoyen.ne.s dans la rénovation de leur logement via notamment le soutien de coopératives spécialisées dans la démarche ;

  • Favoriser la gestion, la planification et la communication des interventions techniques, des entretiens et travaux réguliers des logements publics en prenant en compte les dispositions du Locataire et en l’informant correctement ;

  • Pour les logements sociaux peu coûteux à rénover, établir un agenda de déconstruction- reconstruction avec un partenariat Public-Privé (PPP) et répondant aux besoins actuels et aux défis de la transition énergétique (basse énergie et passif);

  • Pour les logements trop couteux à rénover, privilégier la vente.

 

 

4. Environnement

 

Respecter l’environnement, c’est respecter la nature (sa biodiversité, la ressource incomparable qu’elle constitue) et sa capacité à se régénérer. C’est aussi respecter les lieux de vie, les rendre plus sains et plus protecteurs. Un environnement sain participe au bien-être et à la santé de la population.

 

Dans cette optique, le combat pour toujours plus de propreté est fondamental : regardez l’état de nos routes, de nos trottoirs, des abords communaux aujourd’hui ! Nous comptons bien nous atteler en priorité à cette problématique !

 

Cet objectif comporte 5 axes principaux:

  • La gestion des déchets, la propreté publique

  • Le développement de la transition énergétique et des énergies renouvelables

  • La lutte contre les pollutions de toutes sortes: chimiques, sonores, lumineuses et les incivilités

  • La protection de la faune et la flore

  • Le développement de la mobilité douce et/ou peu polluante

 

 

4.1. Gestion des déchets, propreté publique

 

De manière générale, Saint-Ghislain dispose de tous les atouts pour devenir une entité autonome en matière de gestion des déchets et se retirer de l’intercommunale HYGEA. Collecte, recyclage et revente des déchets (conteneur à puce, biomasse, etc.) font partie de la dynamique que nous voulons mettre en place à l’échelle communale.

 

Actuellement, les voies publiques sont peuplées de poubelles où toutes sortes de déchets y sont déposées. Notre ambition est de les remplacer par des poubelles sélectives colorées, qui reçoivent chacune un déchet spécifique. Le tri « à la source » engendre une économie de travail dans la suite de la chaîne de recyclage.

 

Ce que nous proposons :

 

  • Recréer les collectes d’objets encombrants (supprimées depuis de nombreuses années) dans le

       cadre des programmes mis en œuvre par la Région Wallonne ;

  • Instaurer une nouvelle politique de propreté en remettant les cantonniers dans les rues (propreté des voies publiques, des avaloirs, abords, désherbage, etc.) ;

  • Instaurer une « journée annuelle de la propreté de la ville de Saint-Ghislain » afin de sensibiliser

       et d’impliquer les habitants ;

  • Adapter les services du parc à containers (réglementation, horaires, rotation des containers, etc.)

 

 

4.2. Transition énergétique

 

L’autorité communale doit devenir un exemple d’utilisation rationnelle de l’énergie et de développement

des énergies renouvelables.

 

Ce que nous proposons:

 

  • Application du programme POLLEC (Politique Locale Energie Climat) et développer un plan d’action en faveur de l’énergie durable (PAED) ;

  • Etablir un véritable cadastre énergétique dynamique, complet et argumenté des bâtiments communaux, des écoles, des logements sociaux. La possibilité existe désormais de réaliser un screening complet avec des technologies de type « thermographie aérienne » permettant d’objectiver les déperditions énergétiques des bâtiments en repartant de zéro ;

  • Prioritiser la gestion, l’isolation et l’occupation des salles et des divers bâtiments communaux, ainsi que pour les complexes sportifs : évaluation des besoins réels des saint-ghislainois ;

  • Etablir de toute urgence une liste des bâtiments à vendre, avant une plus grande détérioration ;

  • Travailler sur la gestion et le contrôle des systèmes de chauffage des bâtiments communaux et éditer un rapport régulier de toutes les consommations des bâtiments (eau, gaz, mazout, électricité).

 

 

4.3. Lutte contre les pollutions (chimiques, sonores, lumineuses)

 

La santé des citoyens est primordiale et la santé publique relève également des compétences communales.

 

Ce que nous proposons :

 

  • Communiquer avec transparence et récurrence sur tous les sujets liés à la santé et à l’environnement. Prévenir coûte moins cher à la communauté que guérir !

  • Développer une politique préventive et réactive face aux nuisances possibles (bruits, odeurs, etc.) ;

  • Fédérer les médecins de l’entité afin de les encourager à cartographier et à identifier les problèmes de santé qui pourraient survenir du fait de notre environnement SEVESO ;

  • Améliorer la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments publics par des systèmes de ventilation mécanique assistée ;

  • Actualiser régulièrement la carte du bruit, de la pollution et des risques environnementaux au sein de l’entité, tout en liant ces problématiques à la santé ;

  • Gérer l’éclairage public afin de n’éclairer la nuit que les zones urbaines et celles ou la sécurité des routes, des biens et des personnes est requise, sans nuire à la biodiversité et tout en faisant des économies d’énergie.

 

 

4.4. Protection de la faune et de la flore

 

Le contact avec la nature est essentiel pour le corps et l'esprit. Il renforce les défenses immunitaires, contribue au bon fonctionnement de l'organisme et diminue le stress. La santé humaine repose sur la présence de nombreux êtres vivants indispensables à son équilibre pour faire face aux maladies. Fréquenter la nature permet de mieux apprendre.

Des enfants qui grimpent dans les arbres, ramassent les feuilles mortes ou encore observent les petites bêtes, s'épanouissent... Les enseignants qui emmènent régulièrement leurs élèves dans la nature constatent qu'ils deviennent plus agiles, sont plus attentifs et mémorisent mieux de retour en classe. En famille aussi, les expériences de nature sont bénéfiques pour les petits et les grands.

 

Ce que nous proposons :

 

  • Donner plus de place à la nature en créant des espaces verts, des plantations sur les places, des haies le long des routes et/ou de talus communaux ;

  • Créer des aménagements favorables à la biodiversité périurbaine (nichoirs, gîtes à chauves- souris, hôtels à insectes, toitures vertes, etc.) ;

  • Implémenter le Réseau Ecologique Communal (REC, ex-PCDN) en augmentant les collaborations avec les organismes et associations environnementales et de préservation de la nature. Revoir positivement les budgets et subsides alloués ;

  • Rendre permanents les budgets collaboratifs concernant les avancées environnementales ;

  • Rencontrer et former les acteurs du territoire communal pour les accompagner vers des pratiques durables (travailleurs du service espaces verts, agriculteurs, chasseurs, forestiers, propriétaires, etc.)

  • Adopter la Stratégie Biodiversité 360° qui fixe des objectifs ambitieux en matière de nature et de biodiversité dans tous les secteurs pour la décennie 2020-2030. La Stratégie Biodiversité 360°, qui vise à une action transversale en matière de biodiversité, s'articule autour des 5 axes principaux suivants :

    • Intégrer la biodiversité dans les logiques de développement et les activités économiques et favoriser une utilisation durable de la biodiversité ;

    • Valoriser la biodiversité et mobiliser l'ensemble des acteurs de la société en sa faveur ;

    • Préserver la biodiversité et restaurer les populations d'espèces et les habitats naturels dégradés ;

    • Déployer les actions au niveau local et rayonner à l'international ;

    • Connaître la biodiversité et encadrer les activités sur le terrain.

 

NB : Exemples d’actions concrètes visées par la SB360° : favoriser la création de réserves naturelles, prévenir et limiter l'impact des espèces exotiques envahissantes, restaurer les cours d'eau et les zones humides, améliorer la prise en compte de la biodiversité le long des voies de communication, soutenir la création d'espaces verts urbains, la promotion des deux pratiques culturales agroécologiques, augmenter la biodiversité dans les forêts, une meilleure intégration de la biodiversité dans les établissements scolaires ou encore l'optimisation de la collecte de données biologiques.

 

 

4.5. Mobilité douce, mobilité peu polluante

 

Se rendre au travail ou à l’école, aller chercher ses enfants, rendre visite à des amis, avoir accès aux soins de santé ou tout simplement faire ses courses ; toutes ces activités nécessitent des déplacements. Ceux- ci peuvent souvent se réaliser par l’utilisation de différents modes de déplacements individuels, collectifs ou encore partagés.

 

Toutefois, force est de constater que le nombre de voitures particulières continue d’augmenter, les villes sont de plus en plus embouteillées, la part du coût de la mobilité́ dans le pouvoir d’achat des ménages augmente sensiblement, les zones rurales sont délaissées par les transports publics et les nuisances ressenties (bruits, pollution de l’air, atteinte à la qualité́ de vie, etc.) interpellent.

 

Ce que nous proposons :

 

  • Le Plan communal de Mobilité́ (PCM) est un outil qui vise à faciliter la planification de sa mobilité́ à l’échelle d’une commune. Il aide à améliorer l’accessibilité́ et la mobilité́, la sécurité́ routière et le cadre de vie sur le territoire concerne. Des subsides sont prévus par la Wallonie pour les communes ;

  • Engager un Conseiller en Mobilité́ (CeM) qui est un relais, un lien entre les acteurs concernés par la problématique de la mobilité́ (responsables politiques, services techniques, associations, usagers, etc.) au sein d’une commune. Une formation spécifique, cautionnée par un certificat, est organisée par le Service Public de Wallonie et permet d’obtenir le titre de CeM ;

  • L’application du principe STOP par une commune permet de développer une approche cohérente vers une mobilité́ durable : les communes peuvent devenir de véritables ensembliers d’une approche ambitieuse ; la multimodalité́. Aménager les voiries pour susciter une mobilité́ douce pour les déplacements courts, favoriser les initiatives de voitures partagées pour des déplacements plus longs et irréguliers, veiller à maintenir une offre adaptée de transports en commun, limiter la vitesse du trafic pour diminuer les accidents... les communes ont une place primordiale à prendre dans la mise en place et le soutien d’une mobilité́ d’avenir, plus durable et accessible à tous !

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